Vidéo
La faible concentration atmosphérique du CO2 est parfois utilisée par les climatosceptiques pour nier son implication dans le changement climatique. Dans cette vidéo, nous allons voir pourquoi cet argument est fallacieux.
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Précisions
Précisions concernant l’expérience avec l’encre
Cette expérience avait pour unique but de représenter de façon visuelle qu’une substance en petite, voire très petite quantité pouvait avoir des effets visibles.
La concentration en CO2 dans l’atmosphère est donnée en ppm (parties par million) en nombre de molécules. 425 ppm de CO2 signifie donc qu’il y a 425 molécules de CO2 pour 1 million de molécules d’air.
Afin d’être les plus rigoureux possible, nous avons dans un premier temps utilisé du bleu de méthylène, un colorant dont nous connaissions la concentration et la masse molaire et avons donc pu réaliser le calcul exact en ppm. Néanmoins, la différence de coloration à l’oeil était assez peu visible à la caméra, notamment à cause de la couleur bleue.
Nous avons donc choisi d’opter pour de l’encre de Chine. Néanmoins, nous n’avions pas sa concentration de base et comme il s’agit d’un mélange de nombreuses substances, nous n’avions pas non plus sa masse molaire. Impossible donc de calculer des ppm. En revanche nous avons pu calculer des ppmv, des parties par millions en volume. Dans ce cas, 425 ppmv signifient 425 μl d’encre dans 1 000 000 de μl d’eau. A cette concentration, la solution est saturée en encre, nous avons donc dilué la solution de base par 4 pour que les différences soient visibles lorsqu’on ajoutait 50% d’encre.
Précisions concernant la comparaison entre la quantité MASSIQUE de vapeur d’eau dans l’atmosphère et la concentration en ppm du CO2
Petite incohérence dans la représentation graphique à 10:19 puisque la seule information qu’on trouve facilement, c’est que la vapeur d’eau constitue 0,25% de la MASSE totale de l’atmosphère. Or la représentation graphique montre également le CO2 qui est à 0,04 % en ppm (et donc en nombre de molécules). Sachant que la masse molaire moyenne de l’air est supérieure à celle de la vapeur d’eau. La valeur en ppm pour la vapeur d’eau devrait être plus élevée (environ deux fois plus). Vu que cette approximation ne change rien à la validité des propos tenus et est apparue au moment de mettre au point les illustrations, je n’ai pas pris le temps de l’expliquer.
Sources
Sources principales :
- Une page SkepticalScience avec des exemples de substances ayant de gros effets à des petites concentrations dont vous retrouverez une partie dans la vidéo. Plus généralement, SkepticalScience est une référence dans la lutte contre les arguments climato-sceptiques.
- Une vidéo YouTube qui montre l’expérience de l’encre. On ne prétend pas que notre idée est originale :).
- Concentration précise en CO2 par année
Autres :
- Composition de l’atmosphère terrestre
- Vapeur d’eau et effet de serre
- La vidéo YouTube de la commission sur les transports et les infrastructures (et la page Wikipédia de Doug LaMalfa)
- Taux de fer dans le sang
- Concernant les taux d’arsenic dans l’eau
- Concernant la toxine botulique
- L’article utilisé pour la contribution des différents gaz à l’effet de serre : Kiehl, J. T., & Trenberth, K. E. (1997). Earth’s annual global mean energy budget. Bulletin of the American meteorological society, 78(2), 197-208.