Vidéo
Dans cette vidéo, je m’intéresse au classement électricité verte produit par Greenpeace qui a été pas mal repris par les médias et surtout mis en avant par les récents mouvements de vidéastes sur la plateforme https://ilestencoretemps.fr/.
On voit que ce classement prend certaines libertés avec les faits, notamment sur la question du nucléaire. Ce n’est pas surprenant venant de Greenpeace qui s’illustre par une position très dogmatique sur ce sujet. Je pense que cette attitude est dommageable pour Greenpeace parce que ça décrédibilise ses autres actions. Je pense également que des mouvements écologistes qui ne sont pas rigoureux sur les questions scientifiques ne parviendront pas à convaincre et peuvent mener à des initiatives inutiles voir contre-productives.
Sources
Électricité verte
Sur le site du classement électricité verte, on trouve rapidement la méthodologie. Le classement a été repris par de nombreux médias sans aucun esprit critique :
- 20 minutes
- Le Figaro
- Le Monde où les commentaires sont plus intéressants à lire que l’article. Commentaires qui ont aussi permis l’ajout du dernier paragraphe de l’article de Libération que j’utilise dans ma vidéo.
Émissions de CO2
Pour les émissions de CO2, je me suis servi d’une annexe du GIEC (2014) (page 7). Je vous conseille fortement le site electricitymap.org pour voir en temps réel le contenu carbone estimé de l’électricité des différents pays.
Nucléaire
Pour le nucléaire contrairement à ce qu’on voit souvent (par exemple ici), l’extraction de l’uranium ou le démantèlement des centrales est pris en compte. Vous avez de la chance, une analyse existe pour le cas spécifique du nucléaire français qui est très bien vulgarisé ici. Les faibles émissions de CO2 du nucléaire ne font pas vraiment débats dans la communauté scientifique (et si vous en doutez, je veux bien que vous sourciez votre méfiance). L’analyse du cycle de vie permet également de voir l’impact sanitaire des différents moyens de production d’électricité. Et encore, une fois, le résultat aurait de quoi déstabiliser un militant Greenpeace… Mais c’est une autre histoire.